Des origines au XXIème siècleS
Ferrières-en-Brie est mentionnée dès la fin du IXème siècle. Le village est alors appelé Ferrarias dans les capitulairesde l’abbaye de Saint-Pierre des Fossés devenu par la suite Saint-Maur des Fossés. Des fouilles archéologiques ont permis de mettre en évidence un habitat du VIème et VIIème siècles ainsi qu’un four destiné à la fabrication de tuiles et de briques. L’abbaye possédait dans le village des biens et des revenus. C’était un lieu-dit où se trouvait des forges et des cultures céréalières en bordure de la forêt de LAUCONIA (Lognes). Le nom de Ferrarias ferait référence à un artisanat de la métallurgie du fer. Des éléments archéologiques et toponymiques (rue des Forges) tendraient à confirmer cette hypothèse. Lors de travaux d’aménagements, des vestiges de cet artisanat ont été repérés au lieu-dit de la Brosse (découverte de scories).
Le renouveau économique et spirituel des XIème et XIIème siècles entraîna l’accroissement de la population et le développement de l’habitat. La construction de l’église St-Rémy illustre tardivement ce renouveau.
Des origines au XXIème siècleS
Au XIIème siècle, la terre est divisée, sur le territoire communal. Plusieurs fiefs (La Brosse, Vaux, Bas Près, La Taffarette, Ferrières…) coexistèrent jusqu’à leur réunion par James de Rothschild. La terre de Ferrières est érigée, à la fin du XIIème siècle, en seigneurie. Elle verra se succéder plusieurs familles dont certaines illustres. Citons la famille de Marillac (XVème siècle) qui compta un contrôleur général des finances et un maréchal de France. La municipalité décida en 1976 de se doter d’un blason. Elle choisit les armes de cette famille originaire d’Auvergne.
Au XIIème siècle, Pierre Armand de la Briffe, procureur général au parlement de Paris, acquit le domaine de Ferrières ; il fut érigé en 1681 en marquisat. A cette époque, Ferrières offrait l’image typique du village briard. Les habitations s’organisaient alors autour des Cours.
Le château de la famille des Marillac, remanié au cours des siècles par ses différents occupants, fut acheté en 1801 par Fouché Duc d’Otrante, ministre de la police sous Napoléon Ier. On peut toujours voir son tombeau au cimetière du village.
Malgré les importantes restaurations entreprises par Fouché, le château fut rasé par James de Rothschild. Le fondateur de la branche française des Rothschild, acquis le domaine en 1829 et préféra reconstruire un nouveau château et transformer le parc. C’est l’architecte Paxton qui fut chargé de cette reconstruction qui se déroula de 1855 à 1859.